La signification d’une relation DDLG
La majorité des personnes qui s’intéressent à la notion de “relation DDLG “ont des idées préconçues ou perverties. En effet, le DDLG (Daddy Dom, Little Girl) est une sous-branche du BDSM (Bondage, Discipline, Sadomasochisme). Cependant, une relation DDLG est beaucoup plus basée sur une philosophie que sur des pratiques. Ainsi, elle n’implique pas forcément des pratiques sexuelles. Apprenez-en plus sur la réelle signification d’une relation DDLG.
Qu’est-ce qu’une relation DDLG ?
Le terme DDGL est utilisé pour abréger l’expression « Daddy Dom, Little Girl » empruntée à la langue anglaise. La relation DDGL est celle dans laquelle un partenaire est dans le rôle du papa et l’autre dans celui de la fille. C’est une relation de type D/S. Le partenaire qui tient le rôle du “Daddy “est le “dominant “tandis que le “Little “est le/la “soumis(e) “. Cependant, il s’agit de beaucoup plus qu’un simple jeu de rôle. En effet, les rôles font intervenir non seulement le consentement, mais aussi les intérêts et le comportement habituel. Il est donc fréquent de remarquer que le “Daddy “, encore appelé “le soignant “soit de nature attentionnée, bienveillante, aimante et prompte à aider.
De son côté, le “Little “est de nature enfantin(e). Quel que soit son âge, il possède un autre âge (compris entre 3 et 18ans) correspondant à celui de l’enfant intérieur qu’il est. Il faut noter que rien ne doit paraître forcé entre deux personnes qui entretiennent un lien DDGL. Il est peut-être question de rôle, mais surtout pas de faire semblant. Trouvez plus d’information dans cette publication .
Les mythes liés à la relation DDLG
Pour être ouvert à la compréhension d’une relation DDLG, il faut avoir franchi d’abord la ligne de sa démythification. Alors, il est important de comprendre qu’une relation DDLG n’est pas :
- destinée aux mineurs ;
- une forme de pédophilie (le “Daddy Dom “et la “Little Girl “sont tous deux majeurs et consentants à vivre la relation) ;
- une forme d’inceste (les partenaires dans une relation DDLG ne sont pas liés par le sang) ;
- le résultat d’une maladie mentale (c’est la nature d’une relation qui fait d’elle une DDLG et non l’état de santé des partenaires) ;
- une justification à la persécution ou à la discrimination ;
- une relation dans laquelle la femme appelle son petit-ami « papa »lors des relations sexuelles.
Un des mythes les plus ridicules par rapport aux relations DDLG est que la relation serait une excuse pour ne pas assumer ses responsabilités. Cependant, il n’en est rien en réalité. Il y a des couples en DDLG où les partenaires sont en règle avec leurs factures et performants au travail.